2020, c'est la fin!
Que 2021 vous soit douce....
...et j'ai un peu délaissé ce blog, mais me revoilà!
le temps me manque un peu pour créer, mais j'essaie de continuer et je crois que je n'en ai toujours pas fini avec les coquillages, les Vénus et les stop-motions...
je vais donc montrer trois linogravures de femme à la tête-coquillage pour l'exposition "les Femmes 100 têtes" à la galerie Séries Rares, ainsi qu'une petite sculpture en bronze et coquillage.
Et pour changer un peu, j'ai également fait une série de tout petits dessins, format boîte d'allumettes, sur le thème de la femme 100 têtes!
L'exposition commence ce week-end, et je me réjouis de vous y rencontrer!
Le 27 juin, l'Eclosion s'est terminée, on est sortie de l'oeuf, prêtes pour de nouvelles aventures....
quelques photos souvenir de cette belle aventure!
et demain commence une nouvelle expo, à la galerie Séries Rares.
Au milieu de la rétrospective des 10 ans de la galerie, une petite bulle sera consacrée aux dessins que j'ai fait pour les stop-motions réalisés ce printemps pendant le confinement. Des tableaux comme des histoires de Vénus à inventer, des dessins manipulables pour jouer à réécrire la mythologie et l'histoire de l'art et pour changer les points de vue....
un montage des 28 petits films sera aussi visible à la galerie.
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L'exposition à la galerie Kairos va donc avoir lieu! Ce ne sera plus l'eclosion du printemps mais l'éclosion après le confinement...et je suis ravie que ce projet puisse voir le jour.
C'est d'autant plus touchant que cette Eclosion sera aussi la dernière exposition de la galerie Kairos qui ferme ses portes à la fin du mois de juin.
un petit détail d'une partie de mon travail en avant-première
Elle caresse la coquille. Elle rêve de pouvoir s’enrouler ainsi. Mettre sa tête au centre et venir l’entourer avec ses bras, puis son ventre et enfin ses jambes et ses pieds… Elle rêve d’un long corps souple qui se durcirait au contact de l’air pour la protéger. Elle rêve de cette carapace lisse et de la douceur humide de la nacre intérieure…
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et puis, comme une expo ne vient jamais seule, je participe également à une exposition virtuelle COOVID 20, organisée par un groupe d'artistes espagnoles Blanco Negro y Magenta
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Puisque l'on ne peut pas bouger, je profite de tout ce temps pour faire bouger mes dessins!
et je m'amuse avec une série de mini-vidéos en stop motion, une variation autour des coquillages...
en voilà une :
Pour les voir toutes, c'est ici :
https://vimeo.com/showcase/6990668
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Il y a les boulots qui s’arrêtent, les entretiens reportés, les ateliers repoussés, les expos annulées...
Le 21 mars, pour célébrer le printemps, je devais participer à une exposition à la galerie Kairos, à Carouge, «Eclosion». Les carapaces et coquilles, qui m’ont accompagnées cet automne et hiver, se transformaient ainsi en abris provisoires destinés à s’ouvrir au printemps, des cocons, des bourgeons qui ne rêveraient que d’éclore…
J’étais toute prête, dessins encadrés, mini-sculptures en bronze terminées, mais voilà, il n’y a pas eu d’éclosion, à part celle du virus, et tout est resté à la galerie, enfermé, confiné, en attendant des jours meilleurs…
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Et je me suis retrouvée chez moi… avec plein de temps, comme j’ai toujours rêvé, mais étrangement un peu perdue, des tas d’envies, des débuts de projets, mais rien qui ne tienne vraiment…
Alors, en attendant la nouvelle inspiration, je continue de jouer avec mes carapaces et coquillages, en les animant…
..... qu'elle vous soit douce et pleines d'étoiles ...
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j'ai commencé l'année avec une exposition, "La fée du logis", dans la galerie du lycée d'Annemasse. Suite à un projet avec la prof d'arts plastiques du lycée, j'ai installé une petite sélection de mes travaux au coeur du lycée et, alors que je n'attendais rien de cette exposition, je suis très touchée par les retours des élèves, je reçois des merveilleux messages, de jolis mots à garder pour les jours de doute...
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Les travaux alimentaires m’ont un peu dévorée ces derniers temps, mais je continue mes essais dorés…
Après les dessins, j’avais envie de volume, alors j’expérimente des assemblages…
... et je rêve de paravent…
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Et puis le projet commencé cet été avec les éditions Voix de Garage a pris corps, et un petit livre, tiré à 100 exemplaires, composé de 10 linogravures et de fragments de textes de Maurice Blanchard en typographie, a vu le jour…
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L’or, découvert en faisant des essais pour les poèmes de Béatrice, a pris de plus en plus de place, il oscille entre sensualité et protection, entre l’or de la couverture de survie, la carapace, l’envie de se protéger, de se replier, voire de disparaître et le désir, la pluie d’or sensuelle, le désir de l’autre avec tous les espoirs et les humiliations, tous les plaisirs réels ou fantasmés… et l'or devient alors cette oscillation même, le désir et la peur, l'abandon et le repli, l'équilibre à trouver....
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Parfois je me perds…
Je commence quelques dessins pour les poèmes érotiques de Béatrice Brérot, et puis je m’arrête, je ne me retrouve pas, ça ressemble à des choses vues, des œuvres entr’aperçues, ça ressemble à quelque chose, mais ça ne me ressemble pas à moi…
alors je tourne autour de cette idée d’érotisme, de poésie, je me plonge dans les représentations des amours mythologiques, tombe sur Danaé, de Klimt, mais aussi de Schiele, de Rembrandt, du Tintoret, du Corrège et du Titien, de Gentileschi, du père Orazio et de la fille Artemisia…
je me perds dans ces peintures, imagine des pluies d’or contemporaines, prends des photos avec une couverture de survie en guise de Jupiter
puis réalise une série de dessins inspirés des photos….
et pendant ce temps les poèmes de Béatrice m’attendent sur mon bureau …
En cherchant des Danaé, je rencontre les textes de Mary Hickman, une écrivaine américaine, je lis, et oublie les poèmes de Béatrice...
je fais une nouvelle tentative, regarde les shunga japonaises, mais ce n’est toujours pas ça… je retombe dans les dessins faits pour les chambres secrètes il y a quelques années...
et puis l’idée c’était aussi de faire de la gravure… Je cherche, me disperse, imagine des installations avec des œilletons pour regarder ces images que je n’arrive toujours pas à concrétiser… décidément, je ne sais pas par quel bout attraper ce projet !
J’essaie encore… les tentatives s’entassent…. Et... si c’était ça la solution ? travailler sur les couches, les superpositions, comme s’empilent les souvenirs, les caresses, les corps… en dessinant sur de l’acétate, en imprimant un surface transparente…
Peut-être…
Ou peut-être est-ce encore une autre façon de se perdre entre les strates…