Les madeleines...
Alors que je continue de préparer l'exposition de la galerie Place à l'Art à Voiron, pour laquelle je me suis plongée dans les larmes, j'ai rencontré les Madeleines pénitentes, à cause de l'expression pleurer comme une madeleine, évidemment!
Il y a les madeleines de Proust et leur petit goût aigre-doux de souvenir d’enfance ; et il y a les madeleines pénitentes et leur parfum salé de larmes…
les madeleines qui pleurent et lavent les corps de leurs chevelures aquatiques… les madeleines dont les larmes se perdent entre leurs cheveux et les transforment en flots bleutés…
Des madeleines-ophélies qui se baignent dans les ondes de leur chevelures et se coulent-s’écoulent dans un flot capillaire…
Des madeleines qui flottent entre rêves et eau, emmêlant leurs songes à leurs cheveux…
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